Forêts du mont Gilboa : sources et vallées en Basse-Galilée

Les réservoirs d’eau dans la vallée depuis un point d’observation du Gilboa. Photographie : Ilan Lorenzi

Des tapis de fleurs sauvages, de l’histoire ancienne et moderne, des chemins et des sentiers de randonnée : Vous pouvez les trouver partout sur le mont Gilboa le trésor d’Israël et dans ses alentours.

Le mont Gilboa, qui attire un grand nombre de visiteurs, est situé au-dessus des vallées de Harod et de Beit Shean. Au printemps, la région se couvre de fleurs, dont le célèbre iris de Gilboa. La crête de Gilboa est située à 650 mètres au-dessus du niveau de la mer et, en raison de sa proximité avec la vallée du Grand Rift, ses pentes sont abruptes.

Plusieurs sources émergent de cette ligne de rupture, dont la plus grande et la plus connue est celle de la rivière Harod. Le KKL-JNF a aménagé plusieurs aires de pique-nique et points de vue le long de la route principale du Gilboa pour le plaisir des visiteurs, et a établi une tour de surveillance pour la prévention des incendies au point central de la crête.

IDENTIFIANT

  • Comment s’y rendre

    Prendre la route 65 (Kvish HaSargel) de Megiddo à Afula. Tournez à droite (à l’est) au carrefour de Sargel vers la route 675 en direction de la région de Taanach. Au carrefour de Jezreel, continuez tout droit, en laissant Tel Jezreel sur votre gauche. Tournez ensuite à droite sur la route 667, la principale route panoramique. Traversez la crête de Gilboa jusqu’à la route 669 vers Beit Alpha ou la route 90 près de Sde Terumot à l’approche de Beit Shean.

  • Situation géographique-

    lac de Tibériade, les vallées et la basse Galilée,Basse Galilée/Gilboa
  • Zone-

    nord
  • Sites intéressants dans le parc-

    Tel Jezreel, l’aire de repos avec des installations sportives de Nurit, le mont Saül, l’épaule de Saül, l’aire de repos d’Ishtar, la vallée cachée, la rivière Yitzpor, le vieux Tel Yosef.
  • Installations-

    Aires de pique-nique et de barbecue, point de vue panoramique, aire de repos équipée, sentiers balisés.
  • Autres sites dans la région-

    La source Harod, le musée de la maison Sturman (Ein Harod), l’ancienne synagogue de Beit Alpha, le parc national de Gan HaShlosha (le Sachné), les fouilles archéologiques de Beit Shean, le parc national de Beit Shean et Ganei Huga.
  • Accès-

    Facile (près de la route)
  • Type d’aire de repos-

    parcs accessibles,campings de nuit,aires de pique-nique
  • Centre d’intérêt-

    pistes cyclables,point de vue panoramique,archéologie

Projets et partenaires internationaux

Les amis du KKL-JNF mondial, notamment les communautés du Canada, d’Europe et d’Israël ont permis le développement et l’entretien des forêts du Gilboa ainsi que la réalisation de différents sites et aménagements en leur sein.

Vue depuis les forêts du Gilboa. Photographie: Archives du KKL-JNF.

À propos des forêts

« Ce sont les collines, les collines du Gilboa... »

La crête du Gilboa, d’une longueur de quelque 18 kilomètres et située à une hauteur de 650 mètres au-dessus du niveau de la mer, est l’extension la plus septentrionale des collines de Samarie. Les pentes nord et est, qui se trouvent au-dessus de la vallée de Harod, sont abruptes en raison de leur proximité avec la vallée du Grand Rift. Cette crête est la ligne de partage des eaux en Israël : les affluents de la rivière Kishon prennent leur source sur le mont Gilboa et se jettent dans la Méditerranée, même si, à certains endroits, ils ne sont distants que de 13 kilomètres du Jourdain.

La majeure partie de la crête est composée de roches calcaires dures datant de l’éocène. Le versant nord abrupt est également constitué de craie dure, datant du Cénomanien-Turonien. Une étroite bande de craie tendre, de l’ère Sénonienne-Pliocène est prise en sandwich entre ces couches alors que les bords du Gilboa montrent des signes d’activité volcanique. Une faille géologique longe le bas de la crête, la séparant nettement de la vallée de l’Harod à son pied.
Un sentier pédestre dans les forêts de Gilboa. Photographie: Archives du KKL-FNJ.
Un sentier pédestre dans les forêts de Gilboa. Photographie: Archives du KKL-JNF
Cette ligne de faille est la source d’un certain nombre de sources dont les eaux proviennent de l’aquifère de la montagne. La plus grande et la plus connue des sources du nord est la rivière Harod. D’autres sources, dont Ein Harod et Ein HaShlosha, qui émergent au pied de la colline, fournissent de l’eau, saumâtre dans certains cas, douce dans d’autres, pour les terres de la vallée en contrebas grâce à divers systèmes d’irrigation. Cette eau provient des précipitations qui tombent dans le nord de la Samarie.

Le nom « Gilboa » semblerait provenir de la racine g-b/v- (ג-ב-ע, par exemple, giva = colline »),
avec la lettre « l » ajoutée pour l’accentuation, comme dans le cas de zalafa (« tempête »), de z -'-f (ז-ע-פ = "être en colère").