Le parc britannique : des sentiers pittoresques au cœur d’Israël

Vue générale du parc britannique. Photographie : Avi Hayun.

Le parc britannique s’étend sur environ 4000 hectares de la Shéphélah, vous pouvez y voir des forêts plantées ou naturelles, des sites archéologiques, des paysages à couper le souffle et différentes espèces végétales et animales d’Israël.

Le parc britannique s’étend sur environ 4000 hectares de la Shéphélah, vous pouvez y voir des forêts plantées ou naturelles, des sites archéologiques, des paysages et différentes espèces végétales et animales d’Israël. Il est à l’avant-garde de la lutte écologique pour la conservation des espaces naturels dans le centre Israël. Avec l’aide de ses amis en Grande-Bretagne, le KKL-JNF a aménagé des sentiers pédestres, des Routes avec des points de vue panoramiques, des sentiers de randonnée, des points de vue panoramiques et des aires de repos au sein du parc. Ses sites archéologiques ont été rendus accessibles et intégrés aux autres parcours et aménagements.

IDENTIFIANT

  • Comment s’y rendre

    Le parc britannique a plusieurs entrées :
    1. La porte nord se trouve à environ un kilomètre à l’ouest du carrefour Azeka (route n° 383).
    2. En passant par Mitzpe Masua (route n° 38, proche de la borne kilométrique n° 7).
    3. De la route panoramique du parc, qui croise la route Srigim-Agur (route n° 353), proche de la borne kilométrique n° 23.
    4. Face à l’entrée du moshav Nehusha (route n° 38), un chemin de terre monte vers Hurvat Tzura.
    5. De l’ouest du kibboutz Beit Guvrin, près de la tombe du cheikh : la route qui relie la route n° 35 à route n° 353.
  • Situation géographique-

    Jérusalem, monts de Judée et environs
  • Zone-

    Centre
  • Sites intéressants dans le parc-

    Tel Azeka, Hurvat Shikalon, Mitzpe Masua, Tel Goded, les grottes de Luzit, les ruines de Kidon.
  • Installations-

    Point de vue panoramique, sentier balisé, site archéologique ou historique.
  • Autres sites dans la région-

    Le parc des grottes d’Adullam, Hurvat Atari (« les ruines d’Atari »), la forêt du président/forêt de Tzora, le parc national de Beit Guvrin, le monastère de Beit Jamal.
  • Type d’aire de repos-

    parcs accessibles,aires de pique-nique
  • Centre d’intérêt-

    sentiers de randonnée et de promenade,pistes cyclables,point de vue panoramique,archéologie

À propos du parc

La Shéphélah est une région intermédiaire située entre la plaine côtière à l’ouest et les monts de Judée à l’est. L’altitude de ses collines varie de 150 à 450 mètres au-dessus du niveau de la mer, et géologiquement parlant, la plaine est un synclinal, c’est-à-dire une cuvette dans laquelle les couches de roche se sont repliées et enfoncées. Il y a environ 60 millions d’années, à l’ère cénozoïque, ce bassin a commencé à se remplir de roche de craie blanche tendre, qui est aujourd’hui recouverte en de nombreux endroits de la forme durcie de la roche de craie connue sous le nom de caliche ou calcrète. Cette couche supérieure, qui dans la plupart des endroits ne dépasse pas deux mètres de profondeur, a été creusée par les habitants de la région à différentes périodes, et de nombreuses grottes et citernes ainsi créées sont encore visibles aujourd’hui.

Photographie : Avi Hayun.

La plaine se compose de deux unités paysagères distinctes : la basse plaine, à l’ouest, où les collines sont plus basses et séparées par de larges lits de rivières ; et la plaine supérieure, où les vallées sont plus profondes et les collines s’élèvent à une hauteur comprise entre 250 et 450 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le parc britannique se trouve à cheval sur ces deux zones, car ses limites comprennent la faille géologique au pied de la chaîne de collines d’Azeka au sud de Ramat Avishur qui constitue le point de rencontre entre les deux plaines. Il y a environ 25 millions d’années, à l’époque du Miocène, la mer a commencé à inonder cette région, aplatissant les sommets des collines de la plaine inférieure et créant un ancien rivage le long de la limite de la plaine supérieure.

Le parc est situé dans une zone climatique définie comme semi-humide, où le temps est plus chaud que dans les montagnes de Judée Les températures hivernales sont agréables et ne descendent que rarement au-dessous de zéro. Les étés sont chauds. Les précipitations annuelles moyennes dans la région sont d’environ 490 mm.

Dans l’Antiquité, la plaine était bien peuplée. Les principales sources d’eau étaient les puits et les citernes creusés dans la roche de craie tendre qui caractérisent la région. Le parc britannique est situé dans un corridor écologique de terres contiguës qui relie différents habitats de la flore et de la faune et permet aux animaux et aux graines de passer d’une région à l’autre. Cette zone comprend des étendues de terrain non protégées en plus des réserves naturelles et des parcs. C’est cette combinaison qui permet au système écologique local de continuer à fonctionner.

La végétation

Bien qu’il reste peu de forêts naturelles dans la majeure partie de la Shéphélah, le parc britannique a réussi à conserver des zones raisonnablement étendues de végétation naturelle. Les zones de plaine inférieure à l’ouest du parc sont couvertes de forêts ouvertes composées principalement de grands caroubiers, d’arbres au mastic (Pistacia lentiscus) et de nerprun (Rhamnus palaestinus). Un excellent exemple de ce type de forêt peut être vu près des ruines de Kidon, où le bétail broute la végétation herbeuse qui prospère sur ce terrain découvert.

Des caroubiers. Photographie : Yaakov Skolnik

Les pentes autour de Ramat Avishur sont couvertes d’une forêt dense et bien développée de chênes kermès (Quercus calliprinos), d’arbres au mastic, de térébinthes (Pistacia palaestina), de Phillyrea à larges feuilles (Phillyrea latifolia), de Styrax (Styrax officinalis) et de nerprun. La forêt est particulièrement dense sur le versant nord, où l’on trouve également en plus des arbousiers grecs (Arbutus andrachne). Dans les zones plus ouvertes, le ciste de crète (Cistus creticus) et le ciste à feuilles de sauge (Cistus salviifolius) poussent à profusion et en hiver et au printemps, une multitude de fleurs aux couleurs vives fleurissent, notamment des anémones, des cyclamens et des tulipes.

Les bosquets et les vergers abandonnés qui fleurissent encore parmi les terrasses agricoles constituent une unité distincte de végétation remarquablement vigoureuse et importante. Des zones importantes, en particulier celles à l’ouest de la route panoramique du parc, sont couvertes d’arbres fruitiers, d’amandiers, de figuiers, d’oliviers et de grenadiers, avec des figuiers de Barbarie également très présents comme haies de délimitation. De grands caroubiers et des tamaris fleurissent dans les environs.

Dans les années 1950, le KKL-JFN a planté dans la partie nord du parc des conifères (principalement des pins de Jérusalem) et des caroubiers, ces derniers étant conçus pour fournir du fourrage au bétail élevé par les riverains. Dans les années 1960, des bosquets d’eucalyptus ont été plantés dans les vallées descendant de Masua vers Luzit.

La faune

Les vastes étendues du parc offrent différents habitats qui permettent à plusieurs espèces animales de trouver de la nourriture et un abri. Parmi les grands mammifères qui y vivent, on trouve des gazelles de montagne, des caracals et des chacals et parmi les petits mammifères : des porcs-épics, des lapins, des souris et des rats.

Des dizaines d’espèces d’oiseaux nichent dans le parc.
Les grottes et les trous dans le sol sont souvent habités par des effraies des clochers, des choucas (Corvus monedula), des pigeons bisets et des faucons crécerelles (Falco tinnunculus). Les champs des agriculteurs regorgent d’alouettes huppées, tandis qu’à la cime des arbres, le Circaetus, mangeur de reptiles, fait son nid. Les visiteurs à l’ouïe fine peuvent également entendre la voix du coucou qui, dans le parc britannique, a tendance à pondre ses œufs dans les nids de geais, qui élèvent complaisamment ses petits.

De magnifiques guêpiers aux couleurs vives font leurs nids en creFusant dans la craie molle et nue des falaises, et le KKL-JFN a accroché des nichoirs dans les arbres pour attirer des espèces forestières telles que les mésanges et les pics syriens, qui nichent souvent dans les troncs d’arbres.