Au cours des années, le KKL-JNF a planté environ 3000 hectares de forêt dans le bassin versant de la rivière. La forêt naturelle autour de la rivière a souffert pendant des années des activités de la population locale, qui a coupé les arbres, provoqué des incendies et utilisé la zone pour un pâturage incontrôlé.
Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux chênes ont été abattus par les dirigeants ottomans pour construire le chemin de fer et alimenter ses locomotives. Depuis l’ordonnance du mandat britannique de 1926 qui a décidé de la protection de certaines zones boisées et le début des activités du KKL-JNF dans la région, les forêts naturelles du pays ont progressivement retrouvé leur gloire d’antan, et aujourd’hui le chêne du Tabor constitue une proportion importante de la verdure autour de la rivière Sepphoris. Ces arbres créent ce que l’on appelle un parc forestier, c’est-à-dire un terrain forestier ouvert dans lequel les arbres poussent loin les uns des autres. Cet espace laisse de la place aux herbes qui se développent entre les arbres et couvrent le sol de tapis de fleurs aux couleurs vives.
Outre l’entretien de la forêt naturelle, le KKL-JNF a également planté différents types d’arbres dans le bassin versant de la rivière, principalement des pins de Jérusalem, des pins de Calabre (Pinus brutia), des cyprès et des feuillus tels que le chêne commun d’Israël, le chêne de Tabor, les arbres de Judée (Cercis siliquastrum), le térébinthe (Pistacia palaestina) et l’aliboufier (Styrax officinalis).
La route panoramique traverse cette belle partie du pays d’ouest en est. Ses seize kilomètres sont parsemés de sites historiques et archéologiques remontant à l’époque de la Mishna, du Talmud et de l’exil du Sanhédrin en Galilée. Cette route en terre battue, adaptée à tous les types de véhicules et à toutes les périodes de l’année, serpente de Kyriat Ata jusqu’aux collines de Basse-Galilée en passant par des forêts naturelles et certaines des plus belles forêts plantées du pays. Elle offre aux visiteurs des points de vue sur le lit de la rivière Sepphoris, la vallée de Zevulun, les forêts de chênes et les sommets du mont Carmel. Des routes d’accès le long du chemin permettent de voir de plus près la rivière et les nombreux sites qui la bordent.